Les Rois Maudits, T.4 : La Loi des Mâles - Maurice Druon



Je continue d'avancer dans Les Rois Maudits de Maurice Druon avec le quatrième tome intitulé La loi des mâles. J'ai dévoré cet opus, comme les précédents, l'intrigue étant toujours aussi prenante.

Eté 1316. Louis X est mort laissant sa veuve, Clémence de Hongrie, enceinte de quelques mois. Mais qui va assumer la régence jusqu'à la naissance, puis jusqu'à la majorité de l'enfant si c'est un garçon ? Et si c'est une fille, qui va succéder au Hutin ? Plusieurs candidats sont sur les rangs et vont tout faire pour obtenir les rênes du pouvoir.

Ce 4e tome est donc essentiellement centré sur la question de la succession de Louis X. Chacun des personnages essaie de tirer son épingle du jeu, d'obtenir faveur ou richesse. Intrigues, machinations, trahisons s'enchaînent au cours des presque 400 pages de ce volume, la quête de pouvoir menant à bien des extrémités. Maurice Druon mène parfaitement le rythme de son intrigue.

Les personnages sont fascinants à suivre. Le comte de Poitiers, Philippe, tellement désireux de ressembler à son père, Charles de Valois, hésitant entre pouvoir et richesse, Robert d'Artois, réclamant toujours justice pour son comté et sa tante Mahaut qui ne recule devant rien pour arriver à ses objectifs, et les autres qui se retrouvent pris dans le jeu des Grands, Marie de Cressay dont le destin va une fois de plus basculer et avec lui celui de Guccio, Bouville qui luttera en vain contre des machinations qui le dépasse...

J'ai savouré chaque ligne, chaque mot de La loi des mâles et il me tarde de continuer cette saga aussi passionnante qu'instructive, car n'oublions pas que Maurice Druon s'inspire en partie de l'Histoire de France.

Commentaires

  1. Décidément il faudrait que je tente cette série !

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  2. Je ne peux que te la conseiller ! Je trouve ces romans passionnants !

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  3. […] beaucoup moins aimé ce tome que les précédents. L’ellipse temporelle entre la fin de La Loi des Mâles en janvier 1317 et le début de La Louve de France en août 1323 m’a surprise. Même si je la […]

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